Fin de l’ARENH : l’électricité va-t-elle coûter plus cher en 2026 ?
La fin de l’ARENH en 2025 marque l’un des plus grands bouleversements du marché électrique français depuis plus de dix ans. Mis en place en 2011, l’Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique (ARENH) permettait aux fournisseurs alternatifs d’acheter une partie de l’électricité nucléaire d’EDF à un tarif fixé par l’État, limitant ainsi les fluctuations des prix sur le marché de gros. Mais ce dispositif, pensé comme transitoire, arrive à son terme : sous la pression européenne et face à un modèle devenu difficilement soutenable pour EDF, il ne sera pas reconduit.
Or, la disparition de ce mécanisme aura un impact direct sur la facture des Français. Sans l’ARENH pour contenir les coûts, les fournisseurs devront acheter leur électricité au prix du marché, bien plus volatil et souvent supérieur au tarif régulé. Dès lors, une question se pose : devons-nous nous attendre à une nouvelle hausse du prix de l’électricité en 2026 ? Pour beaucoup, ce changement renforce encore l’intérêt de l’autoconsommation photovoltaïque comme rempart face à l’incertitude tarifaire.
Qu’est-ce que l’ARENH et pourquoi est-il si important ?
Le mécanisme de fonctionnement de l’ARENH
L’ARENH, pour Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique, repose sur une logique simple : permettre aux fournisseurs alternatifs d’acheter une partie de l’électricité nucléaire produite par EDF à un tarif fixe de 42 €/MWh. Ce prix, resté inchangé depuis 2012, a servi de référence stable dans un marché de l’énergie où les coûts peuvent parfois s’envoler.
Mais ce dispositif n’est pas illimité. Chaque année, le volume accessible est plafonné à 100 TWh. Or, depuis plusieurs années, la demande cumulée des fournisseurs dépasse largement ce seuil. Ce « surappétit » entraîne ce que l’on appelle le prorata ARENH : les fournisseurs reçoivent une quantité réduite d’électricité au tarif régulé et doivent acheter le reste sur le marché de gros, souvent bien plus cher. C’est précisément ce mécanisme qui crée une dépendance au marché et accentue la volatilité des prix.
Quels sont les bénéfices de l’ARENH ?
L’ARENH a longtemps agi comme un tampon contre les hausses brutales des prix de l’électricité. Il a permis de stabiliser les offres commerciales, d’assurer une certaine concurrence entre fournisseurs et, plus globalement, de préserver le consommateur final. Sans ce tarif régulé, les prix auraient été bien plus sensibles aux tensions géopolitiques, aux aléas climatiques et aux fluctuations du marché de gros européen.
Qui sera impacté ?
La fin de l’ARENH touchera tous les acteurs du marché :
- Les fournisseurs, qui perdront un volume important d’électricité à prix régulé.
- Les entreprises et les collectivités, très exposées aux prix du marché.
- Et bien sûr les particuliers, pour qui les hausses de tarifs pourraient devenir plus fréquentes.
C’est ce constat qui pousse de plus en plus de foyers à explorer l’autoconsommation solaire comme solution durable et prévisible.

Les nouveaux mécanismes après la fin de l’ARENH : VNU et CAPN expliqués
Présentation des nouveaux mécanismes : VNU et CAPN
Avec la fin de l’ARENH en 2025, deux nouveaux instruments vont prendre le relais : le Versement Nucléaire Universel (VNU) et les Contrats d’Allocation de Production Nucléaire (CAPN). Leur objectif : remplacer un dispositif devenu obsolète, tout en garantissant un cadre plus adapté aux réalités financières d’EDF et au fonctionnement du marché européen.
Le VNU instaure une taxation progressive des revenus du nucléaire : EDF vendra son électricité au prix du marché, mais dès que celui-ci dépasse un premier seuil (70–80 €/MWh), l’État prélèvera 50 % du surplus, puis 90 % au-delà d’un second seuil (100–110 €/MWh). L’argent collecté servira à financer une réduction automatique sur les factures d’électricité des consommateurs. En dessous du prix d’équilibre, aucune taxe n’est appliquée et le mécanisme s’interrompt, laissant les prix suivre simplement le marché.
Les CAPN sont des contrats à long terme (10 à 15 ans) proposés par EDF, donnant à leurs signataires un accès garanti à une quote-part de la production nucléaire historique, avec un prix basé sur les coûts réels du parc plutôt que sur les fluctuations des marchés de gros. Ces contrats visent en priorité les gros consommateurs — industriels ou entreprises ayant des besoins importants (souvent > 7 GWh/an) — leur offrant ainsi une visibilité et une stabilité de leur approvisionnement énergétique.
Ces nouveaux mécanismes auront un impact direct sur le prix final payé par les ménages.
D’abord parce que le VNU ne garantit plus un prix bas et figé comme l’ARENH. Ensuite parce que la volatilité du marché se répercutera davantage sur les fournisseurs. Et comme toujours, lorsqu’un fournisseur achète son électricité plus cher… cela finit tôt ou tard sur la facture du consommateur.
Si les prix de marché restent élevés, la facture pourrait connaître une progression notable dès 2026. À l’inverse, en cas de marché plus détendu, la VNU et le CAPN pourraient stabiliser les coûts. Mais une chose est sûre : le « bouclier » ARENH disparaît, et cela change profondément la donne.
Autres points importants à connaître
Deux éléments méritent encore d’être soulignés :
- La prévisibilité des prix sera plus faible, ce qui rend les offres à prix fixes plus difficiles à proposer pour les fournisseurs.
- L’autoconsommation solaire pourrait devenir un refuge, car produire une partie de son énergie permet de s’affranchir partiellement des variations de prix du nucléaire et du marché européen.
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La fin de l’ARENH causera-t-elle une hausse du prix de l’électricité en 2026 ?
La disparition de l’ARENH en 2025 ouvre la voie à un marché plus volatil et plus dépendant des coûts réels du nucléaire et des prix européens. À l’heure actuelle, trois trajectoires possibles se dessinent pour 2026 : un scénario optimiste, un neutre et un pessimiste (les chiffres restent indicatifs et devront être confirmés une fois le prix de référence de la VNU finalisé).
Scénario optimiste : 55–65 €/MWh
Dans ce scénario, les prix resteraient modérés grâce à plusieurs facteurs : un parc nucléaire en bonne disponibilité, une production renouvelable soutenue (notamment éolien et solaire), et un marché européen relativement stable. Ce contexte limiterait la pression à la hausse malgré la fin de l’ARENH.
Exemples de coûts :
- Ménage (4 000 kWh/an) : une facture annuelle autour de 220–260 €, soit une hausse modérée par rapport au tarif ARENH (42 €/MWh), de l’ordre de +40 à +80 €.
- Entreprise moyenne (1 GWh/an) : un coût annuel de 55 000–65 000 €, soit un surcoût d’environ +13 000 à +23 000 € par rapport à un tarif indexé sur l’ARENH.
Scénario neutre : 65–75 €/MWh
Il s’agit du scénario le plus probable selon de nombreux analystes. Le prix du marché reflète ici une combinaison : un parc nucléaire correctement disponible, mais des investissements élevés à amortir, et une demande européenne toujours forte. La VNU, basée sur le prix de marché, ne pourra plus amortir les hausses autant que le tarif figé de l’ARENH.
Exemples de coûts :
- Ménage (4 000 kWh/an) : une facture de l’ordre de 260–300 €, soit +80 à +120 € par rapport à l’ARENH.
- Entreprise moyenne (1 GWh/an) : 65 000–75 000 € par an, soit +23 000 à +33 000 € par rapport à l’ancien système.
Scénario pessimiste : 75–90 €/MWh
Ce scénario se matérialiserait en cas de tensions fortes : disponibilité nucléaire plus faible qu’attendu, prix du gaz élevé en Europe, demande accrue en hiver ou situation géopolitique instable. Dans cette configuration, le marché dicte sa loi… et les prix s’envolent. Bien que le VNU puisse reverser une partie des excédents, il ne compensera jamais totalement une flambée durable du marché.
Exemples de coûts :
- Ménage (4 000 kWh/an) : une facture de 300–360 €, soit +120 à +180 € par rapport à l’équivalent ARENH.
- Entreprise moyenne (1 GWh/an) : entre 75 000 et 90 000 €, avec un surcoût pouvant atteindre +33 000 à +48 000 €.
En résumé
La fin de l’ARENH rend très probable une hausse de la facture électrique en 2026, même si son ampleur dépendra fortement des prix de marché. C’est pourquoi de plus en plus de ménages et d’entreprises envisagent aujourd’hui l’autoconsommation solaire comme un moyen de réduire leur exposition à ces fluctuations.

Comment anticiper la fin de l’ARENH et réduire votre facture d’électricité en 2026
La fin de l’ARENH marque un tournant, mais elle offre aussi une opportunité : reprendre le contrôle de sa consommation énergétique avant que le marché ne dicte ses prix. Que vous soyez entreprise ou particulier, plusieurs stratégies permettent d’amortir — voire de neutraliser — les hausses attendues.
Stratégies pour les entreprises
Pour les professionnels, la volatilité des prix de marché impose une gestion plus proactive de l’énergie. Trois axes se démarquent :
- Optimiser le profil de consommation : réduire les pointes de puissance, revoir l’usage des équipements énergivores, installer des systèmes de pilotage intelligent.
- Diversifier les contrats et les périodes d’achat : recourir à des offres de marché plus flexibles, ou signer des contrats long terme (type CAPN pour les gros consommateurs) afin de sécuriser un prix prévisible.
- Investir dans l’autoproduction : solaire photovoltaïque en toiture, ombrières de parking, ou installation couplée à un système de stockage pour lisser la consommation et réduire l’exposition aux prix de gros.
Ces leviers sont aujourd’hui essentiels pour préserver la compétitivité face à un marché électrique plus incertain.
Stratégies pour les ménages
Pour les particuliers, la meilleure protection reste l’autoconsommation — et idéalement, l’autoconsommation avec stockage. Produire et consommer sa propre énergie permet :
- d’augmenter drastiquement le taux d’autoconsommation,
- de réduire l’achat d’électricité au prix du marché,
- de lisser la consommation même en soirée,
- et d’accroître son indépendance énergétique, une valeur particulièrement forte après la fin de l’ARENH.
Le rôle du stockage d’énergie
Un système de batterie permet de conserver le surplus solaire produit en journée pour le consommer plus tard. Résultat : une maison bien équipée peut atteindre 90 à 100 % d’autoconsommation lors des périodes ensoleillées.
En clair, vous devenez beaucoup moins dépendant des variations du marché — et votre facture aussi.
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Démarrage à 14 V : le système peut fonctionner en faible luminosité, permettant de produire et de stocker l'énergie solaire dès l'aube jusqu'au crépuscule.
- HEMS : le système de gestion d'énergie de Zendure, piloté par l'IA, analyse vos habitudes, la météo et les tarifs en temps réel pour optimiser automatiquement l’usage de votre énergie permettant de réduire votre facture jusqu’à 42 %.
Simple à installer, modulable et performant, le SolarFlow 800 Plus constitue un premier pas concret vers une moindre dépendance au marché… et un meilleur contrôle de votre facture en 2026.
Conclusion
La fin de l’ARENH marque un tournant majeur pour le marché électrique français. Avec la mise en place du VNU et des CAPN, les prix seront désormais davantage exposés aux fluctuations du marché, ce qui pourrait entraîner une hausse potentielle des factures d'électricité dès 2026, surtout si les prix de gros restent élevés. Face à cette nouvelle réalité, les consommateurs — particuliers comme entreprises — devront s’adapter à un environnement énergétique plus incertain et moins prévisible. Dans ce contexte, l’autoconsommation solaire apparaît comme une solution de plus en plus pertinente.
FAQ sur la fin de l’ARENH
Qu'est-ce qui va remplacer l'ARENH ?
L’ARENH sera remplacé par le Versement Nucléaire Universel (VNU), un mécanisme de redistribution basé sur les revenus réels du nucléaire.
Quand l'ARENH prend-elle fin ?
L’ARENH prendra fin définitivement au 31 décembre 2025.
Quel sera le prix de l'électricité en 2026 ?
Le prix de l’électricité en 2026 dépendra du marché, mais les estimations actuelles évoquent une fourchette comprise entre 55 et 90 €/MWh selon les scénarios.
Quand s'arrête le tarif réglementé de l'électricité pour les particuliers ?
Le tarif réglementé de vente (TRV) reste en vigueur pour les particuliers et n’est pas concerné par une suppression à court terme.


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