Inconvénients des panneaux solaires : ce qu’il faut savoir et comment y remédier

cellule solaire

Les panneaux solaires photovoltaïques séduisent plus que jamais. Selon une étude statistique menée par Enedis en 2025, ce sont près de 770 000 installations solaires qui sont désormais installées dans les foyers français. Mais, si le choix de l’électricité verte gagne du terrain, il nécessite toujours de bien connaitre les inconvénients des panneaux solaires… car une fois l’installation posée, les panneaux solaires fonctionnent généralement durant 25 à 30 ans et plus, ce qui nécessite de réfléchir soigneusement à son projet.

Investissement de départ et rentabilité : un frein souvent sous-estimé

1) Le coût moyen d’installation

Quand on veut passer au solaire, le coût est la question qui revient sur toutes les lèvres. L’installation de panneaux solaires représente un investissement qui se chiffre entre 10 000 et 20 000 € pour une puissance de 3 à 9 kWc, selon les équipements choisis (onduleur, stockage, système de supervision énergétique, etc.).

Mais, les panneaux solaires doivent avant tout être pensés comme un placement dans le temps plutôt que comme une dépense à un instant. Il faut bien savoir qu’une installation solaire réduira votre facture d’électricité de 30 à 60 % dès la première année, tout en vous protégeant contre une éventuelle hausse des tarifs.

Rappelons également que des soutiens publics comme la prime à l’autoconsommation ou l’obligation d’achat viennent alléger les coûts et aussi accélérer le retour sur investissement.

2) Durée de retour sur investissement

La rentabilité est possible sur une dizaine d’années, alors que la durée de vie moyenne des panneaux solaires tourne autour de vingt-cinq à trente ans.

Le taux de rentabilité moyen est de l’ordre de 10 à 20 % par an et intègre plusieurs variables comme le coût complet de l’installation, la vente du surplus électrique, la consommation électrique domestique et la production énergétique annuelle.

3) Astuces pour optimiser le coût : aide financière, panneau solaire plug and play

À l’heure où nous écrivons cet article en 2025, deux aides publiques sont prévues pour alléger votre investissement dans le solaire : la prime à l’autoconsommation photovoltaïque et le contrat d’obligation d’achat.

Les deux primes peuvent être couplées et cumulées. Elle nécessite aussi de consommer sa propre électricité verte et d’en revendre le surplus à un acheteur tiers.

Attention aussi, les panneaux solaires Plug and Play ne sont pas compatibles avec les aides financières car ce type de panneaux est prévu pour être installé en toute autonomie alors que dans les dispositifs d’aide d’État doivent être installés par une entreprise certifiée.

Dépendance à l’ensoleillement et variabilité de la production

1) Ensoleillement, météo et géographie

L’énergie solaire est, par nature, influencée par la luminosité, la saisonnalité et les conditions météo. Si vous habitez dans une région méditerranéenne, votre installation photovoltaïque profitera d’une quantité de soleil largement suffisante et plus importante que dans le nord de la France.

Les inconvénients des panneaux solaires liés à la saisonnalité et au climat ont un impact évident sur le niveau des performances. Mais même avec un soleil moins généreux, les régions plus au nord peuvent tout de même bénéficier d’une autoconsommation déjà très intéressante.

2) De la théorie à l’exemple concret

En hiver ou sous un ciel couvert, la production chute, que vous soyez au nord ou au sud de la France. Un kilowatt-crête fournit environ 900 à 1 100 kWh par an dans le nord et 1 200 à 1 400 kWh dans le sud.

Dans le sud, les inconvénients des panneaux solaires à l’égard de l’ensoleillement sont donc moindres et même pendant les mois d’hiver, leur rendement reste correct, même si la sollicitation du réseau public reste en partie inévitable.

3) Astuce : stockage et optimisations avancées

Pour compenser la variabilité climatique, plusieurs solutions peuvent être combinées, que vous habitiez par ailleurs dans le sud ou le nord de l’Hexagone :

  • L’utilisation de trackers solaires (systèmes à suivi) permet d’ajuster l’orientation des modules selon la position du soleil, ce qui peut augmenter la production – mais ces systèmes ont un coût et ne sont pas toujours adaptés aux toitures résidentielles.
  • Les panneaux bifaciaux captent non seulement la lumière directe, mais aussi la lumière réfléchie par le sol ou des surfaces proches, ce qui améliore le rendement dans certains contextes.
  • Le stockage du surplus via une batterie permet d'accumuler l’énergie excédentaire produite pendant les pics, mais implique un surcoût et un dimensionnement soigné (capacité, profondeur de décharge, durée de vie, etc.).

Certaines solutions tout-en-un, comme le Zendure SolarFlow 800 Pro, permettent de simplifier ce processus : il s’agit d’une batterie solaire plug and play avec micro-onduleur intégré (ou d’un kit solaire plug and play avec panneaux solaires bifaciaux supplémentaires), modulaire et pouvant être agrandi progressivement selon l’évolution des besoins du foyer.

Zendure SolarFlow 800 Pro

Baisse de performance et durée de vie limitée

1) Usure et performance

Une installation photovoltaïque subit inévitablement une légère baisse de performance avec le temps qui passe. Les constructeurs estiment cette baisse de performance entre 0,5 et 1 % par an. Elle est principalement causée par des contraintes physiques et environnementales.

Tout d’abord, l’exposition continue aux rayonnements ultraviolets altère progressivement les matériaux, entraînant une dégradation photochimique des composants (surtout au niveau de la couche d’encapsulation). De même, les amplitudes thermiques, provoquent des cycles répétés de dilatation et de contraction des différentes matières, accentuant de fait cette usure sur les cellules.

Aussi, lorsque les températures des modules dépassent les 60 °C (ce qui est fréquent en été), les contraintes augmentent. Vieillissement des soudures et connexions électriques participent également à cette perte de rendement inévitable dans le temps.

Enfin, n’oublions pas l’impact environnemental. L’accumulation de poussière, les feuilles ou des branches qui tombent sur les panneaux à cause du vent réduisent temporairement la production.

Le bilan au niveau des performances : la productivité énergétique de vos panneaux solaires va perdre environ jusqu’à 20 % entre le début et la fin de cycle de vie.

2) Durée de vie moyenne

Même si l’énergie solaire est à l’échelle humaine inépuisable, toute installation photovoltaïque présente une longévité limitée. Mais vous pouvez être rassuré : ce type d’équipement a une durabilité remarquable.

En effet, le temps de vie d’un panneau solaire avoisine les trente ans, mais fluctue fortement selon la qualité des matériaux. À ce sujet, certains modèles haut de gamme peuvent fonctionner jusqu’à un demi-siècle dans des conditions idéales !

Bien entendu, un module photovoltaïque ne cesse pas brutalement de produire de l’électricité. Comme nous avons évoqué précédemment, il va manifester une baisse progressive de performance au fil du temps. Les fabricants garantissent généralement environ 90 % de rendement sur les quinze premières années, avant d’atteindre un niveau d’efficacité proche de 85 % après 25 ans de fonctionnement.

3) Une maintenance nécessaire mais facile

Pour limiter les pertes de performance sur vos panneaux, une maintenance à titre préventif est la meilleure chose que vous puissiez faire. Et, en plus, elle est sans grosses difficultés.

Un suivi régulier des données de production, un nettoyage annuel des modules et l’élagage des arbres autour des panneaux sont des petites choses à faire obligatoirement.

En cas d’anomalie ou de baisse inhabituelle, un contrôle professionnel doit être demandé. Normalement, votre installateur doit aussi vous proposer un contrat maintenance. Nous vous conseillons fortement d’y souscrire.

Difficultés techniques

La mise en place d’une installation photovoltaïque implique certaines contraintes techniques qu’il convient de prendre en compte dès la conception du projet. Pour bénéficier de la plupart des aides de l’État, vos panneaux solaires doivent être installés par une entreprise certifiée RGE, sauf dans le cas particulier des solutions plug and play. Cette obligation garantit non seulement l’accès aux primes et subventions, mais surtout le respect des normes électriques et la sécurité de l’installation.

Faire appel à un professionnel permet d’optimiser l’installation selon les spécificités de votre site : orientation et inclinaison du toit (en général autour de 30°, mais pouvant varier selon la latitude), exposition au soleil, élagage des arbres qui créent de l’ombre, et raccordement électrique conforme aux normes. Ces éléments contribuent directement à la performance et à la longévité des panneaux.

En cas de contraintes particulières liées à la configuration du toit ou à l’espace disponible, plusieurs alternatives existent pour maximiser la production d’énergie solaire :

  • Installation au sol, si le terrain le permet, ce qui offre une flexibilité maximale pour orienter et incliner les modules ;
  • Installation sur toiture plate, avec des structures modulables permettant un angle optimal ;
  • Recours à des panneaux plug and play, idéaux pour des solutions simples et rapides à mettre en place, sans travaux lourds.
Zendure SolarFlow 800 Pro kit solaire plug and play

Question d’espace et d’esthétique

La surface de toiture disponible est également une question très importante pour l’installation de panneaux solaires. Vous devez avoir en moyenne entre 20 et 30 mètres carrés de toiture pour une maison de taille moyenne. Mais cette estimation peut varier selon l’ensoleillement ainsi que la puissance de votre installation.

Au-delà de l’espace nécessaire, les inconvénients des panneaux solaires sont aussi d’ordre esthétique. Même s’ils sont plus discrets qu’autrefois, ils restent toujours très visibles sur une toiture de maison.

Certains y verront une touche de modernité et d’autres tenteront de les dissimuler en choisissant par exemple des panneaux photovoltaïques transparents nouvelle génération ou encore en privilégiant une installation au niveau du sol, si possible.

Impact environnemental

Si l’électricité solaire est verte et renouvelable, la fabrication des panneaux solaires est loin d’être neutre au niveau écologique. En effet, les cellules sont produites à partir de matériaux extraits et transformés, ce qui entraîne une empreinte carbone significative lors de la fabrication.

La bonne nouvelle réside dans le recyclage : grâce aux progrès techniques et aux programmes européens comme PV Cycle, une grande partie des matériaux des panneaux peut désormais être récupérée. En 2025, environ 95 % des composants physiques d’un panneau solaire (verre, aluminium, cuivre, plastique, etc.) sont recyclables, ce qui réduit l’impact environnemental en fin de vie, même si la production initiale reste énergivore.

Stockage d’énergie pour une meilleure autoconsommation

Le stockage de l’énergie solaire permet de consommer de l’électricité propre même lorsque votre installation produit moins, ce qui augmente votre indépendance vis-à-vis du réseau public. Pour cela, les batteries de stockage sont essentielles : elles accumulent l’électricité produite pendant la journée pour la restituer lorsque vous en avez besoin, par exemple le soir ou lors de périodes nuageuses.

Cependant, ces batteries représentent un investissement conséquent. Le prix moyen d’une batterie domestique varie généralement entre 3 000 et 10 000 €, selon la capacité, la technologie (lithium-ion ou plomb-acide) et la puissance de l’onduleur associé. Il est donc important d’évaluer vos besoins réels en énergie avant de choisir votre système de stockage, afin de dimensionner la batterie de manière optimale et de maximiser le retour sur investissement.

En outre, la capacité, la profondeur de décharge (DoD), le rendement énergétique et la compatibilité avec les onduleurs sont autant de critères clés pour comparer les modèles de batteries. 

Bon à savoir : Le Zendure SolarFlow 2400 AC facilite le stockage solaire grâce à son couplage plug-and-play avec un micro-onduleur jusqu’à 2000 W. Avec 2,88 kWh de capacité, extensible à 17,28 kWh, il couvre des besoins énergétiques croissants, idéal pour les foyers ayant installé un système photovoltaïque et cherchant une solution de stockage. De plus, sa technologie SiC améliore l'efficacité AC en cycle complet jusqu’à 93 %, tandis que son système de batterie 48 V réduit d’environ 25 % les pertes énergétiques. 

Zendure SolarFlow 2400 AC capacité de stockage

Risques de sécurité

Parmi les inconvénients des panneaux solaires, leur dangerosité potentielle est également à prendre en compte, même si elle est relativement faible. Les principaux risques identifiés sont un risque minime d’incendie, le décrochage ou dommages mécaniques en cas de tempête, ou la fêlure des modules lors de grêles très fortes.

Pour réduire ces risques, il est recommandé de faire appel à un installateur certifié RGE et de vérifier que votre assurance habitation couvre les panneaux solaires. Selon le contrat, cela peut permettre de bénéficier d’une réparation ou d’un remplacement partiel ou total des modules endommagés.

Démarches administratives et questions légales

Toute installation photovoltaïque, qu’elle soit sur toiture ou au sol, doit respecter la réglementation en vigueur et obtenir les autorisations nécessaires avant sa mise en place. En France, cela passe généralement par une demande d’autorisation d’urbanisme, qui peut prendre la forme d’une déclaration préalable ou, dans certains cas, d’un permis de construire, selon la taille et la configuration de votre projet.

La démarche se fait en mairie et implique de fournir un dossier comprenant notamment :

  • Un plan de situation du terrain et de l’habitation,
  • Les schémas d’implantation et d’orientation des panneaux,
  • Les caractéristiques techniques des modules photovoltaïques et de la structure porteuse.

En moyenne, le délai de traitement est de 30 à 60 jours, mais il peut varier selon la commune et la complexité du projet. Certaines municipalités exigent également l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France si le logement est situé dans une zone protégée ou classée.

Outre l’urbanisme, il est important de vérifier les normes électriques et de s’assurer que l’installation respecte la NF C 15-100 (norme française pour les installations électriques) et les exigences de raccordement au réseau si vous envisagez de vendre votre surplus d’électricité.

Conclusion

Les inconvénients des panneaux solaires sont bien inférieurs aux avantages proposés par ce type d’installation. Toutefois, il est important d’en prendre conscience avant de passer à l’installation. Contraintes météorologiques, durée de vie limitée, investissement de plusieurs milliers d’euros, installation imposante sont autant de choses qui peuvent faire changer d’avis. Bien planifiés et entretenus, ces inconvénients peuvent être maîtrisés, permettant de profiter pleinement des avantages du solaire.

FAQ sur les inconvénients des panneaux solaires

Comment améliorer les performances de vos panneaux solaires ?

Vous augmentez le rendement énergétique de vos panneaux solaires en les orientant plein sud avec une inclinaison de 25 à 30°. Vous pouvez également stocker l’énergie produite avec une batterie.

Combien de temps peut fonctionner un panneau solaire ?

Dans des conditions normales, un panneau solaire fonctionne en moyenne jusqu’à 30 ans et jusqu’à 50 pour les meilleurs modèles haut de gamme dans des conditions idéales.

Combien coûte une installation photovoltaïque complète ?

Le prix d’une installation photovoltaïque de 25 m² est en moyenne de 10 à 15 000 €. C’est bien entendu l’inconvénient numéro un quand on veut  passer au solaire.


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